La documentation que j’utilise provient habituellement de petits fascicules édités dans les années 70 par les offices de tourisme Français. Dernièrement, un guide plus récent qui rassemble une centaine de sites en Espagne, constitue ma base de travail. Le seul inconvénient est le format des images. Ce sont de petites vignettes qui font quelquefois à peine plus de 4 ou 5 cm de large – ça, plus le bout de bois, je réalise que ça fait beaucoup.
Ça s’est imposé à moi, je n’ai initialement pas prévu de jouer avec autant de barrières. D’une part, les photos de ces guides m’offrent le cadrage frontal, très plat, que je recherche.
D’autre part, je choisis mes outils en faveur du sujet. Il est rare que l’inverse se produise, et le jour où je devrais peindre, je peindrai. Après de nombreux essais, je me suis mis à employer des branches d’arbre pour cette série.
Comme elles sont rigides et n’ont aucune réserve, il faut sérieusement appuyer et revenir sans cesse pour terminer son trait. À cela il faut ajouter la gestion d’un débit incontrôlable, ce qui en fait l’outil le moins souple, le moins permissif, que j’ai eu à employer.